L'historien Armand Nicolas déclare dans le tome 2 de « Histoire de la Martinique » (page 102) que « certains chefs de l'insurrection ont songé à l'indépendance, à la rupture avec la France. En pratique : Quelles sources sont attendues ? En 1932, publication du Manifeste Légitime Défense par de jeunes intellectuels martiniquais tels que René Ménil, Thélus Léro, Étienne Léro, Auguste Thésée et Jules-Marcel Monnerot. Aux élections régionales des 14 et 21 mars 2010, la liste "Les patriotes martiniquais et sympathisants" conduite par Alfred Marie-Jeanne arrive au second tour en deuxième position avec 66 309 voix et obtient 12 sièges. Les émeutes de décembre 1959 : La deuxième motion portait sur la reconnaissance d'une "nation martiniquaise". Le Ministre de la défense de l'époque Yvon Bourges poursuivait en justice les auteurs de cette brochure. Parmi les incontournables villes touristiques de la Martinique, nous citerons sans hésitation en premier lieu la ville Le Diamant. La ville compte plusieurs quartiers, dont certains sont très éloignés du centre-ville. En 1997, le romancier et essayiste Patrick Chamoiseau publie un essai intitulé "Écrire en pays dominé". Réf. la liste "Les patriotes martiniquais et sympathisants" conduite par Alfred Marie-Jeanne a obtenu aux élections régionales de mars 2010, 66309 voix et dispose de 12 sièges dans l'opposition au conseil régional de la Martinique. La loi relative aux collectivités territoriales de Guyane et de Martinique a été définitive adoptée le 11 juillet 2011[1]. Elle correspond à l'éruption de la Montagne Pelée et à la destruction de la ville de Saint-Pierre, par une nuée ardente. Projet de loi ratifiant l'ordonnance n° 2015-1578 du 3 décembre 2015 portant suppression du contrat d'accès à l'emploi et du contrat d'insertion par l'activité, et extension et adaptation du contrat initiative-emploi à la Guadeloupe, à la Guyane, à la Martinique, à La Réunion, à Saint-Barthélemy, à Saint-Martin et à Saint-Pierre-et-Miquelon Selon le philosophe René Ménil, « les assimilationnistes sont partisans de l'absorption, de la dilution de la conscience et de la société antillaise dans "l'intérêt général" français. Avec la loi de programmation pour la ville et la cohésion urbaine de 2014, la géographie prioritaire de la politique de la ville a été redéfinie pour concentrer les moyens vers les territoires les plus en … Désormais la conquête du pouvoir se fera dans les urnes ou par la voie démocratique. Ces idées nouvelles basées sur les principes de liberté et d'égalité faisaient leur chemin non seulement dans toute la France mais également aux Antilles. La ville du Lamentin quitte l'association des maires de Martinique. 15 habitations sucrières avaient été incendiées par les insurgés. La dernière modification de cette page a été faite le 8 novembre 2020 à 18:49. Il s’agit de la ville de Fort de France, du Lamentin, du Robert et de Ste Marie. Le premier parti indépendantiste de la Martinique est créé en 1968 par l'écrivain nationaliste Guy Cabort-Masson, il s'agit du Mouvement national pour la libération de la Martinique (MNLM). En 1955, le poète et essayiste Aimé Césaire publie "Discours sur le colonialisme". La vie politique martiniquaise s'articule, pour l'essentiel, autour de formations politiques martiniquaises et de fédérations locales des partis nationaux (PS, UMP et MoDem). Le gouvernement pourra proposer au Président de la République de consulter les électeurs sur cette question. Une loi ordinaire, rédigée par le gouvernement en concertation avec les élus, permettra avant la fin de l'année 2010 de définir les contours (mode d'élection, nombre d'élus, compétences) de cette nouvelle collectivité. Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ». Les indépendantistes perdent la présidence du Conseil régional de la Martinique. Idéologie politique : le socialisme démocratique. En effet, le 10 janvier 2010, une consultation de la population martiniquaise a eu lieu sur un éventuel changement de statut de leur département en une collectivité d'outre-mer régie par l'article 74 et dotée d'un juste degré d'autonomie. n Martinique, en 2013, 27 300 personnes vivent dans les sept quartiers prioritaires de la politique de la ville, soit 7,1 % de la population martiniquaise. Centre de ressources Politique de la Ville Martinique. En Martinique ce sont quatre communes qui sont concernées par la Politique de la ville et qui ont signées, en 2015, un « Contrat de Ville ». Elle réunira les compétences qui sont actuellement dévolues au Conseil général et au Conseil régional. La politique de la ville est une politique de cohésion urbaine et de solidarité envers les quartiers défavorisés et leurs habitants. Système d'Information Géographique de la Politique de la Ville édité par la Secrétariat Général du Comité Interministériel des Villes Sur le plan théorique, l'idéologie assimilationniste tire ses origines des idées des philosophes des Lumières et de la Révolution française de 1789. Cette révolte paysanne contre le système colonial dura 6 jours et toucha 15 communes de l'île notamment dans le sud. Bien que symbolique, cette carte d'identité martiniquaise est une contribution à la construction de la nation martiniquaise et un moyen pour affirmer son identité martiniquaise. Les électeurs ont cette fois-ci majoritairement répondu oui. En 1967 le PPM d'Aimé Césaire lance à son tour comme mot d'ordre l'autonomie pour la Martinique, c'est-à-dire la transformation des départements d'outre-mer en régions fédérales dans le cadre d'une union française fédérée. Le drapeau nationaliste "rouge vert noir" : Les couleurs "rouge vert noir" sont apparues lors de l'insurrection du Sud de 1870. Des voitures ont été brulées dans la nuit de mardi à mercredi. David Zobda, son ancien premier adjoint qui lui a succédé à la tête de la municipalité, a bien entendu prononcé un discours élogieux. Cette nouvelle collectivité remplacera le département et la région. L'assemblée de Martinique est composée de 51 élus au scrutin de liste à la proportionnelle intégrale (la circonscription électorale est divisée en 4 sections). L'organe exécutif de cette collectivité s'appelle "le conseil exécutif", qui est composé de 9 conseillers exécutifs dont un président. Ce changement de stratégie s'avérera payant dès les élections régionales de 1990 (9 sièges en 1990 et 1992, 13 sièges en 1998 et 28 sièges en 2004). Son mot d'ordre est l'autonomie, autrement dit la Martinique doit devenir un territoire fédéré à la République française. En Martinique, en 2013, 27 300 personnes vivent dans les sept quartiers prioritaires de la politique de la ville, soit 7,1 % de la population martiniquaise. En 1956, dans la "Lettre à Maurice Thorez" du 24 octobre 1956. www.legifrance.gouv.fr, Pour en savoir plus sur la politique de la ville : Une majorité d'électeurs, 79,3 %, a répondu « non » à ce changement de statut. Le conseil exécutif est responsable devant l'Assemblée de Martinique qui peut le renverser par une motion de défiance constructive. Il y a les assimilationnistes (partisans d'une évolution institutionnelle ou statutaire dans le cadre de article 73 de la Constitution française), les autonomistes et indépendantistes (sont favorables à une évolution statutaire basée sur l'article 74 de la Constitution française). Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le 8 Mai 1902 est une date importante dans l'histoire de la Martinique. Comment ajouter mes sources ? Le projet de loi a été approuvé le 26 janvier 2011 par le gouvernement français. Cette politique globale agit sur tous les pans du droit commun en déployant des projets locaux tant au niveau de l’emploi, de … "La carte nationale d'identité martiniquaise" en créole (kat lidantité nasyonal matinitjé) : Le 19 décembre 2010, Garcin Malsa, le MIR, le MODEMAS et d'autres militants nationalistes présentent officiellement la nouvelle carte nationale d'identité martiniquaise (en créole : kat lidantité nasyonal matinitjé). Fort-de-France est située sur la côte ouest de l'ile, face à la mer des Caraïbes. Le Parti communiste martiniquais est en 1957 le premier parti politique de l'île à évoquer l'idée de la « nation martiniquaise ». Dorénavant, tous les dispositifs sont conçus et pilotés en associant les citoyens concernés. Mais c'est le député Marius Hurard qui à la fin du XIXe siècle, fonde le premier parti à avoir revendiqué dans son programme l'autonomie pour la Martinique, le Parti républicain progressiste ou Parti nouveau. Recherches favorites star. La liste des quartiers prioritaires de la Politique de la Ville en Martinique : Il s'agit d'Alfred Marie-Jeanne et de Jean-Philippe Nilor, c'est une première dans l'histoire politique de la Martinique. L'assemblée unique qui remplace le conseil général et le conseil régional s'appelle "Assemblée de Martinique". Les dates importantes de la revendication autonomiste : Les indépendantistes considèrent que les Martiniquais constituent un peuple, que la Martinique est une nation et revendiquent pour elle le droit à l'autodétermination. Pour eux il n'y a pas d'homme martiniquais, il n'y a pas de réalité martiniquaise ». 45 élus sur 73 soit 61,64 % ont voté pour la reconnaissance de l'existence d'un "peuple martiniquais". Les principaux défenseurs de l'idéologie assimilationniste en Martinique à la fin du XIXe et début du XXe siècle, sont les abolitionnistes Victor Schœlcher et Cyrille Bissette, le député républicain Ernest Deproge, les sénateurs Vincent Allègre, Henry Lémery et le député socialiste Joseph Lagrosillière. Une majorité d'électeurs, 79,3 %, a répondu « non » à ce changement de statut. En 1978, l'écrivain Guy Cabort-Masson publie un essai intitulé "Les indépendantistes face à eux-mêmes". Pour pallier les inégalités sociales et urbaines la France a mis en place, et ce depuis les années 80, la politique de la ville dans les quartiers dits prioritaires. À la suite des élections législatives de 2012, 2 indépendantistes du MIM sont élus député. Les habitants de ces quartiers, plus fréquemment touchés par la pauvreté, souffrent d’un déficit de formation et s’insèrent avec plus de difficultés sur le marché du travail. Il proclamait également le droit des Martiniquais de diriger leurs propres affaires politiques et se terminait par un slogan choc « La Martinique aux Martiniquais ». En Martinique, en 2013, 27 300 personnes vivent dans les sept quartiers prioritaires de la politique de la ville, soit 7,1 % de la population. Ministère de la Cohésion des Territoires Les élus indépendantistes sont au nombre de 33 sur 86 et représentent 38 % des élus des deux assemblées, conseil général et conseil régional. L'ancien universitaire Alain-Philippe Blérald déclarait « par leur mode de vie, leurs traits ethno-culturels, leurs croyances, martiniquais et guadeloupéens expriment, volens nolens, une identité irréductible autorisant à les considérer comme des peuples, c'est-à-dire comme des collectivités distinctes de l'entité française, pouvant en cette qualité prétendre à une existence nationale ». Elle constitue avec la Guadeloupe, située à environ 150 km plus au nord, et la Guyane située au nord de l'Amérique du Sud, les départements français d'Amérique (DFA).
politique de la ville martinique 2021